Violette s’était réveillée de mauvaise humeur ce matin, réveillée en sursaut par l’aspirateur de sa voisine. Grommelant comme un charretier, la jeune femme s’était rendue, nue comme un vers, jusqu’à sa salle de bain. Une heure et demi après, la blonde échevelée s’était transformée en demoiselle bien apprêtée. Ses parents lui avaient toujours appris que, même sans compagnie, il ne fallait jamais se laisser aller à la paresse. *Tss, 23 ans et je suis encore les préceptes familiaux* se dit-elle en regardant par la fenêtre de son appartement plutôt luxueux. Le soleil était déjà haut dans le ciel, baignant les buildings d’une lumière éblouissante. La journée allait être longue, très longue.
Violette s’empara d’une paire de bottines en cuir noir type Richelieu qui allaient fort bien avec sa robe rouge pâle (qu’elle aimait beaucoup car elle donnait un effet corset grâce à l’imprimé qui faisait le tour de son buste.) Elle passa un gilet blanc, attrapa son sac à main et quitta sa résidence pour rejoindre le quartier des grands magasins. L’aide financière parentale était arrivée sur son compte, et Violette avait une folle envie de faire des folies.
Après une heure à déambuler dans les différentes boutiques, Violette s’en était sortie avec un large sac de vêtements, un autre contenant 5 livres divers et variés qu’elle ne lirait sans doute jamais, et dans le dernier une armada de sous vêtement qui ne sortiraient probablement pas du tiroir qu’ils rempliront.
La belle blonde passa distraitement devant une boutique de neko, jetant un vague coup d’œil à la vitrine qui vantaient apparemment les bienfaits des chaînes … pas plus intéressée que ça, elle allongea le pas pour aller se reposer sur un banc public. Elle n’était pas assise depuis 5 minutes qu’une troupe de jeunes filles habillées comme des motardes s’assemblèrent autour de son banc pour l’insulter et la provoquer. Peu enthousiasmée à l’idée de servir d’amusement à ces gamines, l’héritière des McKastel se releva et se dirigea à grand pas vers la boutique de nekos. Après tout, le contact de la fourrure et les doux miaulements lui manquaient depuis la perte de sa tendre nenko.
A son entrée, la plupart des hybrides affichèrent de grands sourires et des yeux pleins d’étoiles à l’idée de quitter cet endroit. Elle les comprenait un peu, rester dans une cage n’était pas vraiment le passe-temps le plus agréable.
Une vendeuse s’approcha, tout sourire en proposant son aide. « Non merci, je ne fais que regarder pour le moment. » expliqua calmement Violette avant de faire le tour du propriétaire. Elle s’approcha des spécimens exposés en vitrine et l’une d’elle attira son attention. Peut être était ce à cause du costume mais elle paraissait bien jeune malgré ses formes très appréciables.
* Parfaites pour mes mains…* pensa Violette en laissant ses yeux suivre le doux contour des hanches de la petite esclave. Violette se fit d’ailleurs la réflexion que la jeune fille ne portait aucune trace de fourrure. S’agenouillant devant la prison, la blonde lissa la robe sur ses genoux et s’adressa à la détenue.
- A quelle race appartiens-tu, esclave ? Tu sais quel âge tu as ?
Avant de laisser l’esclave répondre, la jeune femme demanda sans réfléchir : - Tu es expérimentée ou pas?
*Mais qu’Est-ce qu’il me prend de demander ça ! Je ne suis pas là pour me payer une prostituée, juste de la compagnie et une aide de maison. Remarque, cette nana est assez bien foutue pour aussi réchauffer mes draps. Pfff je ne pense plus qu’à ça ces derniers temps, il faut vraiment que je m’envoie en l’air.*
Fatiguée d’être accroupie sur le sol, Violette fit un signe impérieux à l’employée pour qu’elle lui amène un siège. Trentes secondes plus tard et la blonde était confortablement assise sur un tabouret, lui permettant d’être confortable et légèrement en hauteur par rapport à son éventuel achat.
[PS: j’espère que ça te va et que tu trouveras quoi écrire.]